mardi 31 mars 2009

Debbies Shoes

(Photo de Colette Monster)
Aujourd'hui j'ai fais quelque chose qui, je dois bien l'avouer était particulièrement stupide. La sonnerie venait de sonner (oui c'est sûr qu'elle n'allait pas danser la Macarena) le début de la récréation. Clément avait besoin d'aller soulager son trop plein urinaire (non, ce n'est pas important de le souligner mais je le dis quand même, allez savoir pourquoi...) et, avait pris de l'avance sur moi. Me sentant perdu et désemparé sans lui je couru pour le rejoindre. Et c'est à ce moment précis qu'une idée d'une débilité sans nom s'est emparé de moi, de mon âme, bref de mon être tout entier : je décida d'écarter les bras tel un boeing 747 et de mimer le bruit d'un gros moteur avec ma bouche. Non, vous ne revez pas : j'étais à ce moment là, l'avion le plus ridicule du monde.

Il faut maintenant que je signal quelque chose d'assez comique (ou pathétique suivant les personnes). La cour de mon lycée est assez ancienne (le lycée tout court l'est aussi) et on peut observer que le bitume (ou du moins ce qu'il en reste) est parsemé de nids-de-poule (voilà c'est là l'explication de mon précédent "ou du moins ce qu'il en reste") de tailles assez importantes. Ces trous dans le sol sont remplis de morceaux de graviers, rendant ces zones dérapantes pour la plupart des avions attérissants dans cette cour de récréation (dites vous trouvez pas que ces incéssantes intéruption que je fais avec mes parenthèses deviennent chiantes ?)...
Oui vous m'avez bien compris : j'ai glissé. Mais avant de continuer mon récit, je me dois de vous prévenir que ce qui suit est particulièrement extraordinaire. Mais seul les élèves présents pourraient prouver de la jouissance qu'ils ont éprouvé en voyant cet exploit...

Je reprend : fier et heureux de ma nouvelle condition mécaniquement volante, je me dirigait droit sur un virage qui s'annoncait sérré : le petit passage de virtuose pour tout bon pilote qui se réspecte... Mais je n'en avait que faire : j'étais le roi des airs à cet instant précis. C'est ainsi que sûr de moi et de la résistance de la carlingue de mon appareil, c'est-à-dire, de ma propre résistance, je m'élancait tête baissée vers ce virage mortel.
Mais ma trop forte assurance me fit oublier un détail crucial : les nids-de-poules (les nids-de-mort comme on les appelle dans mon métier...).
Oui il va de soi que mon pied gauche dérappa le premier sur ce gravier de merde... Entrainant ainsi mon pied droit dans cet exercice de patinage presque artistique.
Je ne peux mentir et vous dire que ma cascade s'arrête là... En effet, dès que mes deux pieds se mirent à glisser, je perdis le contrôle de l'appareil et fit un tonneau pas possible ! Enfin un tonneau... je me mangea salement, simplement, et lamentablement le coin de la gueule contre le bitume. Oui cette partie de perte d'équilibre était fort sympathique ! Mais Frédéric ne se laisse pas avoir comme ça. Une fois à terre, j'utilisa l'élan prit par cette chute additionné à celui prit par ma folle course, pour faire une roulade digne du plus grand clown de cirque pour me relever. On aurait dit James Bond (Daniel Craig, si tu me regarde... j'ai des droits sur cette cascade, pas la peine de me la chourrer') ! Et c'est avec cette roulade irréelle que je puis me relever et de nouveau courire vers mon amis Clément qui n'a jamais vu ce qui s'est passé (et tout cela, en gardant ma fierté !).

Ce qui me gène maintenant, c'est que j'ai mal aux mains, qui ont salement morflé pendant cette petite pirouette. Je m'adresse à vous maintenant chers lecteurs, pour vous demander, pour ceux qui le souhaitent, de bien vouloir me faire un Bisou Magique sur la paume de mes mains, afin de retirer ce vilain bobo qui me fait tant soufrire. Je vous remercie.

3 commentaires:

  1. Le père Goriot31 mars 2009 à 19:54

    Alors toi, tu as trop mangé de moussaillonne!

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  2. Je te fais des bisous magiques où tu veux...

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  3. Tu n'aurais pas été un albatros dans une autre vie ?

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